Santé Au Quotidien

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Maladies neurologiques : un test pour les diagnostiquer grâce au taux de dopamine ?

Selon l’Institut du cerveau, environ un tiers de la population européenne serait touchée par un trouble
neurologique. S’il n’est pas possible aujourd’hui de guérir ces pathologies, les détecter le plus tôt
possible permet une meilleure prise en charge. Des chercheurs viennent de mettre au point un
nouveau test pour mesurer les niveaux de dopamine, et ainsi détecter les maladies neurologiques
précocement.
Maladie d’Alzheimer, Parkinson, dépression… Les maladies neurologiques affectent le système
nerveux et se caractérisent notamment par la destruction progressive de certains neurones. “Avec le
vieillissement de la population, la prise en charge de ces pathologies, aujourd’hui incurables, est l’un
des principaux défis à venir”, estime la fondation pour la recherche médicale.
Pour espérer guérir ces maladies, la première étape est de les diagnostiquer le plus tôt possible.
Dans une récente recherche publiée dans la revue scientifique ChemistrySelect, les chercheurs ont
mis au point un test qui permettrait de détecter les troubles neurologiques grâce à la mesure des
niveaux de dopamine dans les fluides biologiques.


Test pour mesurer les niveaux de dopamine : une méthode “simple, rapide et sensible”
La dopamine est un neurotransmetteur qui joue un rôle majeur dans le système nerveux central. En
effet, des niveaux trop élevés de dopamine seraient annonciateurs de troubles neurologiques. Ainsi,
les chercheurs ont tenté de mettre au point un test afin de mesurer rapidement les taux de dopamine
dans les fluides biologiques.
Cette nouvelle méthode repose sur les points quantiques de carbone (nanomatériau de carbone doté
de propriétés de photoluminescence) ainsi que sur le liquide ionique. Ce test a été décrit par les
scientifiques comme étant “simple, rapide et sensible”. Selon eux, cette méthode pourrait être
facilement applicable et permettre une détection plus précoce de la maladie.
« Le capteur électrochimique proposé pourrait constituer une avancée exceptionnelle dans la détection
de la dopamine et ouvrir la voie au diagnostic moléculaire des maladies neurologiques », concluent les
auteurs de l’étude.


Sources
https://neurosciencenews.com/dopamine-test-neurology-22358/8
https://institutducerveau-icm.org/fr/chiffres-cles/

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Cerveau : la pollution de l’air augmente les risques de démence

Selon les chiffres de Santé Publique France, entre 2016 et 2019, la pollution atmosphérique a provoqué chaque année 40 000 décès. Maladies cardiovasculaires et pulmonaires, la pollution est surtout connue pour toucher nos poumons ou notre cœur. Cependant, cette récente étude de l’Inserm pointe du doigt une nouvelle victime de la pollution : le cerveau.

La recherche, publiée le 10 mars 2022, s’intéresse à l’impact que la pollution de l’air pourrait avoir sur notre cerveau et diminuer nos capacités cognitives. En observant les données de 61 000 participants de 45 ans et plus, l’étude se concentre sur trois domaines de la cognition : la mémoire, la fluidité d’expression orale et la capacité à prendre des décisions.

Les résultats ont révélé que la pollution de l’air accélérerait le déclin cognitif. Ce dernier se caractérise par la diminution lente et progressive de la mémoire. Il s’agit d’un des symptômes annonciateur d’une maladie neurodégénérative comme la maladie d’Alzheimer.

Medisite fait le point sur cette étude et vous explique les risques de la pollution de l’air pour notre cerveau. Pour en savoir plus, cliquez ici